mardi 13 octobre 2015

X-Men: Days of Future Past

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"A common struggle against the ultimate enemy... extinction."

Pour ce cinquième volet (hors spin-off) de la franchise X-Men reprend la main. Le cinéaste new-yorkais avait, il est vrai, déjà opéré sa réintégration (sous les casquettes de scénariste et producteur) à l'occasion du précédent. First Class, réalisé par , revenait aux origines, celles d'Erik Lensherr, de Charles Xavier et de l'antagonisme entre le Professeur X et Magneto. S'il reprend quelques éléments de la suite préparée par  l'infléchit résolument en direction du récit développé dans la bande dessinée éponyme (parue en 1981) par Chris Claremont et John Byrne. Changer un événement décisif du passé, afin stopper l'imminent danger d'élimination totale des mutants, constitue ainsi la clef du scénario écrit par Simon Kinberg. C'est donc un retour dans les années 1970 (fin de la guerre du Viêt-nam et présidence Nixon comprises) que nous propose Days of Future Past. Long (que dire alors de la version dite "The Rogue Cut" ?!), pesant au mauvais sens du terme, truffé d'effets spéciaux souvent laids et ostentatoires, le film ne possède même pas de vertus récréatives. Qu'importe puisque l'engouement du public n'est toujours pas démenti*. Quelques mutants disparus de la circulation réapparaitront dans l'épisode suivant, X-Men: Apocalypse** programmé en mai prochain, grâce aux changements intervenus entretemps dans le cours de l'histoire.
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*près de 234M$ de recettes US (auxquelles s'ajoutent celles à l'internationale : 514M$) pour un budget d'environ 200M$. Le film se situe au deuxième rang de la franchise, proche des 234M$ de The Last Stand réalisé par . Il est aussi le plus gros succès commercial connu au cours de sa carrière par .
**dont l'action se déroulera dix ans plus tard, soit en 1983 ; le teasing de fin de générique a pourtant lieu à l'époque des pyramides.


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