jeudi 15 octobre 2015

Mortdecai (charlie mortdecai)

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"Will it be alright at the end?"

Leste, impertinent, volontiers régressif, le sixième (et, selon certains, pire) long métrage réalisé par  n'est rien d'autre qu'un pur divertissement. Nous étions, depuis assez longtemps, quelques uns à nous interroger sur l'identité du cinéaste susceptible de porter à l'écran l'un des volets de la trilogie* romanesque (un tantinet autobiographique) "Charlie Mortdecai" écrite à partir de 1973 par le Britannique (de père italo-slovène) . Une production littéraire à l'humour grinçant, appréciée de ses compatriotes Stephen Fry et Hugh Laurie, qui s'inscrit d'ailleurs dans une véritable tradition nationale. Le nom de , surtout connu comme scénariste, de Jurassic Park et de War of the Worlds notamment, ne figurait pas sur la dite liste.
La libre adaptation de "Don't Point That Thing at Me" signée par  (son second scénario) propose une narration un peu confuse et volontiers délirante. Impression accentuée par une réalisation qui puise clairement son inspiration dans le comics. Le choix de  (également co-producteur du film) pour tenir le rôle-titre constitue en soi un argument auquel j'avoue avoir du mal à résister. Plaisamment entouré de  et , le très burtonien  (dirigé par , onze ans plus tôt, dans Secret Window) en fait des tonnes mais avec un naturel et une élégance qui n'appartiennent qu'à lui. La brève participation de  faisant office de cerise sur un gâteau (truffé certes de colorants). L'échec commercial de Mortdecai nous privera-t-il d'autres tentatives ?
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*un quatrième tome posthume a été publié en 1999.






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