dimanche 25 octobre 2015

Le Monocle noir

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"... D'ailleurs laissez-moi vous dire une bonne chose : on n'est pas des gens fréquentables."

... A posteriori, cela saute à l'œil ! Pour demeurer actif,  accepte en effet d'adapter, avec  (Les Visiteurs du soir) et des dialogues de  (collaborateur régulier de Gilles Grangier), le roman éponyme* (1960) du Breton et ancien résistant Gilbert Renault alias (le colonel) Rémy. Un ouvrage peu apprécié du cinéaste, lequel en propose sciemment une version penchant vers la comédie parodique. La faiblesse du scénario** se trouve accentuée par la solennité du décor principal (le château-fort de Josselin en Morbihan) mais aussi par la distinction de la distribution réunie par le producteur Lucien Viard, premiers rôles (, la Rhénane , aperçue chez  ou , et ) et acteurs de soutien (, son deuxième film pour le cinéma,  ou encore ) confondus. Le "désintérêt" initial de  ne l'empêchera pas de tourner deux suites : L'Œil du monocle (1962) et Le Monocle rit jaune (1964) dans lesquels  reprendra son personnage du commandant Théobald Dromard dit 'Le Monocle', le premier à nouveau aux côtés d', le second avec , la Britannique  et de brèves apparitions de  et .

N.B. : dans le genre espionnageLe Monocle noir s'intercale entre par O.S.S. 117 n'est pas mort (1957) tiré du roman de Jean Bruce et Dr. No (1962), le premier volet de la toujours vivace franchise flémingienne.
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*récompensé par le 13e "Prix du Quai des Orfèvres".
**vague histoire de capture d'un ancien dignitaire SS exilé en Amérique du Sud, à l'occasion d'une réunion secrète organisée en France par des nostalgiques européens des défaits régimes d'extrême-droite, tentée par les services de renseignements français et allemands.



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