lundi 17 août 2015

Wake in Fright (réveil dans la terreur)

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"New to the 'Yabba?"

La perte définitive1 de ce drame excent(rique)ré aurait-elle porté un réel préjudice à l'histoire du cinéma ? Assurément selon ses recensés (et parfois distingués) laudateurs, pas de mon point de vue. Quel solide argument peut-on donc tenter de mettre à son crédit ? Difficile, à vrai dire, de trouver autre chose que des propos arbitraires et insignifiants ou des formules toutes faites (c'est à dire creuses). Tiré par 2 du roman publié en 1961 par le journaliste-écrivain australien , ce deuxième film pour le grand écran du Canadien 3 nous saisit surtout par la gloutonne ivrognerie, la bêtise et la sauvagerie imbécile de ses personnages. Echappée laide dans l'outback4 australien (sorte d'enfer miniature au milieu de nulle part) d'un instituteur en vacances scolaires, Wake in Fright ne mérite pas non plus le déplacement en raison de la présence de  (à peine revenu du futuriste THX 1138), de l'Anglais  (acteur de télévision aux faux airs de ) ou du local  dans son dernier rôle au cinéma. Franchement dédaignable !
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1. longtemps considéré comme tel, le négatif fut retrouvé, mi-2004 après dix ans de recherche, par le producteur Anthony Buckley dans un conteneur maritime frappé de la mention "A détruire".
2. le poète et dramaturge jamaïcain avait co-signé l'adaptation d'Eva de James Hadley Chase et celle de King & Country, toutes deux réalisées par Joseph Losey.
3. surtout connu pour The Apprenticeship of Duddy Kravitz et Rambo.
4. titre sous lequel le film fut candidat à la "Palme d'or" 1971.


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