dimanche 19 juillet 2015

Blue Ruin

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Ce deuxième long métrage (après la comédie horrifique Murder Party diffusée pour l'essentiel dans des festivals en 2007) de  tente de nous entrainer dans une inepte histoire, vaguement drolatique, de vengeance meurtrière tournant rapidement en cycle incontrôlé de représailles entre deux familles virginiennes. Et, très tôt, c'est à contrecœur que nous daignons suivre le personnage central, Dwight Evans, archétype outré de l'anti-héros. Entre longueurs et séquences réellement inutiles, Blue Ruin* traînasse son indigence narrative et sa nonchalance. Seuls quelques aspects visuels du film de l'ex-cinématographe (de  notamment) lui permettent d'échapper au complet "désastre". Son unique mérite : inciter à (re)voir de plus consistantes comédies criminelles ou, dans un autre registre, le très bon Shotgun Stories (2007) de .

N.B. : je m'interroge régulièrement sur l'ignorance du sens des mots ou expressions chez certains prétendus journalistes. Je les invite, quelque soit les raisons de leur spontané ou intéressé enthousiasme, à faire preuve de davantage de mesure et... à consulter plus souvent un dictionnaire !
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*cette production étasuno-française, financée grâce à Kickstarter (plateforme Internet de financement participatif) et présentée en première lors de la "Quinzaine des réalisateurs" 2013, est sensée dénoncer le droit constitutionnel à la libre détention d'armes à feu aux Etats-Unis.


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