vendredi 1 mai 2015

Escape from Fort Bravo (fort bravo)

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"Oh, I should tell you, captain, I can be a little trouble."

Deuxième des treize westerns dirigés, entre 1949 et 1973, par , Escape from Fort Bravo ne peut certes pas rivaliser avec certaines de ses (réputées) réalisations ultérieures. Il possède néanmoins des qualités qu'il serait inconvenant de ne pas évoquer. A priori commune, l'histoire imaginée par Michael Pate* avec son beau-frère  et scénarisée par  (Station WestRiver of No ReturnGarden of Evil) comporte en effet quelques éléments d'originalité. D'abord, le fort de cavalerie militaire (qui donne son titre au film) se révèle être une prison à ciel ouvert, perdue au milieu de l'Arizona** et en plein territoire des indiens Mescalero, pour soldats confédérés. La présence d'un personnage féminin réellement fort et déterminant sur le plan narratif constitue ensuite une relative singularité pour le genre.
L'efficacité indéniable de  en matière de direction, associé pour la première (des quatre) fois au capé cinématographe Robert Surtees, la beauté des décors naturels (Death Valley - où le réalisateur tournera, cinq ans plus tard, The Law and Jack Wade - et Gallup au Nouveau-Mexique) mais aussi l'attrait du casting mené par l'inédit trio -- aux côtés duquel apparaissent notamment  et  sont autant d'arguments supplémentaires qui contribuent à l'intérêt de ce film produit par Nicholas Nayfack (Border IncidentDevil's Doorway) pour la MGM.
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*acteur, homme de théâtre et de radio australien installé aux Etats-Unis au cours des années 1950-60.
**qui, à l'époque, n'était pas encore un Etat et où n'a eu lieu qu'une seule bataille, celle mineure de Picacho Pass en avril 1862, la plus occidentale livrée pendant la Guerre de Sécession.





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