mercredi 29 avril 2015

Bandolero!

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"It almost worked."

Malgré ma longue et profonde estime pour , je n'avais jusque-là pas encore vu ce troisième des quatre films* de l'acteur réalisés par . Probablement par crainte d'une déconvenue. Si le souvenir des meilleurs westerns (ils sont assez nombreux) tournés par  reste trop vivace, alors Bravados! ne peut en effet que provoquer la déception. L'histoire imaginée par **, énième récit d'une traque de bandits en fuite avec prise d'otage à l'exemple de The Bravados d', n'échappe justement à la banalité que grâce au personnage tenu par . Ancien soldat de l'Union bien déterminé (jusqu'au braquage de banque, une des très rares transgressions commises dans la carrière de ) à sauver son frère, d'abord de la mort puis de ses errances criminelles.
Difficile de trouver d'autres réels arguments à l'appui de ce film produit par Robert L. Jacks (The Proud Ones) pour la Fox, à l'exception du rythme adopté d'emblée par  et maintenu peu ou prou pendant la durée du métrage. Les co-vedettes  et  ou la première apparition à l'écran de l'ex-inspecteur Rudy Diaz ne peuvent pas raisonnablement être considérés comme des atouts déterminants. Il faudrait donc faire preuve d'un certain courage pour se lancer dans un second visionnage.

N.B. : la dernière partie a été tournée à Alamo Village (Texas), décor créé pour la production de The Alamo (1960) de et avec . 
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*Shenandoah (1965) et Fools' Parade (1971), tous deux également scénarisés par , entre lesquels s'était intercalé The Rare Breed (1966).
**ancien assistant d'Henry King et d'Henry Hathaway qui fera ses débuts en tant que producteur avec Emperor of the North Pole (1973) d'Aldrich et  feront à nouveau équipe l'année suivante pour The Undefeated.






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