dimanche 28 septembre 2014

Dark Star


"Don't give me any of that intelligent life crap, just give me something I can blow up."

Kitchissime ! Découvrir, en ce début du XXIe siècle, le premier long métrage* de  revient un peu, sur le plan de l'impression immédiate, à passer brusquement d'une console de jeu dernier cri à l'un des modèles de première génération (au demeurant, contemporains du film). Véritable farce spatio-futuriste, Dark Star a pour primaire ambition d'amuser en parodiant certaines des épopées galactiques qui l'ont précédé. Et même si le scénario** signé avec  (co-auteur du récit à l'origine de la franchise Alien) ne vole ni aussi haut, ni aussi loin qu'il le prétend visuellement, il ouvre néanmoins la brèche à quelques sagas qui vont, elles, marquer la science-fiction. Produit avec les moyens du bord, entre copains ( coiffe par ex. à lui seul les casquettes de resp. des décors, d'acteur et de monteur) et à la bonne franquette, Dark Star révèle également, de manière précoce, les contours particuliers d'un cinéma  encore en gestation.
___
*court métrage de fin d'études à l'University of Southern California auquel ont été ajoutées de nouvelles séquences financées par l'ancien acteur de vaudeville Jack Henry Harris.
**à l'évidence en partie influencé par la lecture de romans de Philip K. Dick.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire