The Hobbit: The Desolation of Smaug (le hobbit: la désolation de smaug)

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Ce deuxième(/cinquième) volet tolkiénien résout une partie des quelques faiblesses relevées dans le précédent (cf article du 17 avril 2013). Cette longue expédition entreprise par Thorïn, ses douze compagnons et Bilbo Baggins vers la montagne d'Erebor afin de se réapproprier Arkenstone, symbole de la refondation du royaume des Nains, possède d'évidence un supplément de souffle épique. Le découpage du scénario, co-écrit par le même quatuor (Fran Walsh, Philippa Boyens, Guillermo del Toro et Peter Jackson), se révèle plutôt pertinent, sans moment faible malgré la durée du métrage (deux heures trente) mais, paradoxalement, sans véritable climax*. On peut cette fois regretter le caractère un peu mécanique de la narration ainsi qu'une dramatisation volontiers forcée, pour ne pas dire artificielle. En léger retrait sur le plan commercial comparé au premier volet, The Desolation of Smaug introduit-il vraiment un final en apothéose ?
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*la durée et l'emplacement du combat contre le dragon Smaug ne suffisant pas pour être qualifié ainsi.