jeudi 24 juillet 2014

Straziami, ma di baci saziami (fais-moi très mal mais couvre-moi de baisers)

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La filmographie de Dino Risi, forte d'une cinquantaine de longs métrages de fiction, comporte évidemment des éléments plus faibles. La fin des années 1960 apparaît, de ce point de vue, assez caractéristique d'un certain recul de l'inspiration créative. Pourtant écrit avec le réputé duo Age(nore Incrocci)-(Furio) Scarpelli, le premier des trois films du cinéaste produits par l'éclectique Edmondo Amati (associé ici, pour la troisième et ultime fois, au Français Jacques Roitfeld) tente sans succès la parodie du roman-photo. Ancré dès le générique dans une réalité pittoresco-documentaire, Straziami, ma di baci saziami* narre les tribulations d'un couple d'amoureux évoluant, par infortune, en une curieuse relation triangulaire.  et l'étasunienne  (dans sa deuxième production italienne) composent le premier. , le troisième comparse, n'entre en scène qu'au bout de près de quarante minutes... en sourd-muet (absolu mais amusant contremploi !). Les amateurs de Risi et/ou les "encyclopédistes" de la comédie à l'italienne auront une raison de voir ce film ; les autres pourront utilement s'en dispenser.
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*probable inspiration du récent Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour... de .

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