lundi 14 juillet 2014

300: Rise of an Empire (300, la naissance d'un empire)

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"... The ecstasy of steel and flesh... death and life... of rage... and sweat of muscle... of pure joy... and deepest sorrow."

Il aura donc fallu attendre huit ans pour découvrir ce second volet inspiré de bandes dessinées créées par Frank Miller et son ex-épouse coloriste Lynn Varley. Le scénario de Zack Snyder et Kurt Johnstad a, cette fois, été développé pendant l'écriture du volume "Xerxes" (qui, sauf erreur, n'a toujours pas été publié par Dark Horse Comics). La véracité historique ne semble pas avoir été la préoccupation majeure du duo ; de nombreuses et importantes libertés ont en effet été prises à l'égard des personnages, situations et événements afin de renforcer la dramaturgie du récit. 300: Rise of an Empire tient à la fois lieu de prequel, de midquel et de sequel, fondant cette suite sur les raisons imaginaires de la fin de la première guerre médique, de l'accession au trône de Xerxes et du déclenchement de la seconde campagne contre Athènes, marquée en particulier par la Bataille des Thermopyles (relatée dans 300, cf article). La Bataille navale de Salamine et l'opposition entre Thémistocle et la reine Artémise Ière  constituent les motifs principaux du film. L'effet de surprise ne joue évidemment plus à plein, mais l'on reste néanmoins séduit par ses qualités graphiques si caractéristiques. Zack Snyder a laissé la réalisation à * qui prolonge fidèlement (toujours sur la base de taillades sanglantes et de ralentis) et plutôt adroitement le travail de son cadet. L'épatante  et le solide Australien  (dans un rôle tenu notamment par Ralph Richardson dans The 300 Spartans de ) apportent une véritable plus-value à cet épisode**.
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*pour lequel il s'agit du second long métrage après la comédie romantique Smart People en 2008.
**plus cher (110M$ contre 65M$ pour le précédent) mais moins couru (un peu plus de 106M$ de recettes US auxquelles s'ajoutent les près de 225M$ à l'international contre 211M$+245M$).

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