jeudi 19 juin 2014

Bunny Lake Is Missing (bunny lake a disparu)

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"... But I think it shows a strong imagination at work."

Ce second visionnage confirme l'impression laissée par le précédent. Bunny Lake Is Missing est un film étrange... et bancal. Plus bancal qu'étrange d'ailleurs. Une caractéristique sur laquelle repose peut-être l'essentiel de son charme insolite. Adaptation transposée de New York à Londres, selon le souhait du producteur-réalisateur , du roman (publié en 1957 sous le pseudonyme Evelyn Piper) de l'Etasunienne Marryam Modell*, ce drame psychologique brouille toutes les pistes avant de s'engager soudainement, au terme des deux premiers tiers du métrage, dans un développement enfin défini et, somme toute, plutôt conventionnel. Le scénario** de  et  opte parfois fâcheusement et en vain pour le dilatoire, pour l'emberlificotage. Les interprétations de  (imposée par  qui l'avait dirigée dans The Cardinal, le studio lui préférant Jane Fonda), de  et de   nous ravissent en outre moins que les apparitions de  (en un bien curieux et intrusif personnage), d' (Helen Stephens dans Peeping Tom), du Néo-zélandais  ou encore de l'Ecossais  .
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*coïncidence, le même mois sortait une seconde adaptation d'un ouvrage de l'écrivaine, The Nanny de  avec .
**qui choisit de donner une fin différente de celle du roman.



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