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"... But I think it shows a strong imagination at work."
Ce second visionnage confirme l'impression laissée par le précédent. Bunny Lake Is Missing est un film étrange... et bancal. Plus bancal qu'étrange d'ailleurs. Une caractéristique sur laquelle repose peut-être l'essentiel de son charme insolite. Adaptation transposée de New York à Londres, selon le souhait du producteur-réalisateur Otto Preminger, du roman (publié en 1957 sous le pseudonyme Evelyn Piper) de l'Etasunienne Marryam Modell*, ce drame psychologique brouille toutes les pistes avant de s'engager soudainement, au terme des deux premiers tiers du métrage, dans un développement enfin défini et, somme toute, plutôt conventionnel. Le scénario** de John et Penelope Mortimer opte parfois fâcheusement et en vain pour le dilatoire, pour l'emberlificotage. Les interprétations de Carol Lynley (imposée par Preminger qui l'avait dirigée dans The Cardinal, le studio lui préférant Jane Fonda), de Keir Dullea et de Laurence Olivier nous ravissent en outre moins que les apparitions de Noel Coward (en un bien curieux et intrusif personnage), d'Anna Massey (Helen Stephens dans Peeping Tom), du Néo-zélandais Clive Revill ou encore de l'Ecossais Finlay Currie.
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*coïncidence, le même mois sortait une seconde adaptation d'un ouvrage de l'écrivaine, The Nanny de Seth Holt avec Bette Davis.
**qui choisit de donner une fin différente de celle du roman.
Ce second visionnage confirme l'impression laissée par le précédent. Bunny Lake Is Missing est un film étrange... et bancal. Plus bancal qu'étrange d'ailleurs. Une caractéristique sur laquelle repose peut-être l'essentiel de son charme insolite. Adaptation transposée de New York à Londres, selon le souhait du producteur-réalisateur Otto Preminger, du roman (publié en 1957 sous le pseudonyme Evelyn Piper) de l'Etasunienne Marryam Modell*, ce drame psychologique brouille toutes les pistes avant de s'engager soudainement, au terme des deux premiers tiers du métrage, dans un développement enfin défini et, somme toute, plutôt conventionnel. Le scénario** de John et Penelope Mortimer opte parfois fâcheusement et en vain pour le dilatoire, pour l'emberlificotage. Les interprétations de Carol Lynley (imposée par Preminger qui l'avait dirigée dans The Cardinal, le studio lui préférant Jane Fonda), de Keir Dullea et de Laurence Olivier nous ravissent en outre moins que les apparitions de Noel Coward (en un bien curieux et intrusif personnage), d'Anna Massey (Helen Stephens dans Peeping Tom), du Néo-zélandais Clive Revill ou encore de l'Ecossais Finlay Currie.
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*coïncidence, le même mois sortait une seconde adaptation d'un ouvrage de l'écrivaine, The Nanny de Seth Holt avec Bette Davis.
**qui choisit de donner une fin différente de celle du roman.
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