dimanche 25 mai 2014

Speak Easily

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Sans la prestation de Speak Easily ne mériterait sans doute pas le moindre intérêt. A priori séduisante, l'histoire à base de mystification et de discordances imaginée par Clarence Budington Kelland1 l'est beaucoup moins une fois portée à l'écran. Cette deuxième comédie sous pavillon MGM (après The Passionate Plumber sorti six mois plus tôt) dans laquelle l'acteur-producteur a pour principal partenaire le compositeur et chanteur 2 souffre en effet de nombreux moments faibles et donc de longueurs malgré l'énergique réalisation d'. Mais aussi d'acteurs secondaires sans réelle conviction ni relief tels 3, la gironde 45 ou encore . Les quelques vrais épisodes comiques typiquement  ne suffisent hélas pas à donner un cachet suffisant au film (visuellement évoqué par Harpo Marx dans A Night at the Opera lorsqu'il se balance au-dessus d'une scène).
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1. prolifique écrivain et homme de presse, auteur notamment au cours de sa longue carrière (1917-1964) de The Cat's-Paw d', de la comédie musicale Strike Me Pink avec , de Mr. Deeds Goes to Town de  ou du western Arizona.
2. le duo sera reformé juste après pour What-No Beer? avant d'apparaitre, trente ans plus tard, dans It's a Mad, Mad, Mad, Mad World de .
3. l'épouse du dramaturge et réalisateur Edgar Selwyn et belle-sœur du producteur  fait ici la cinquième de ses huit apparitions au cinéma.
4. vue dans plusieurs courts et longs métrages du duo  &  puis dans deux films des .
5. aperçue dans le court métrage  avec  et  en policiers. Elle retrouvera le premier dans Sunset Blvd. où l'une et l'autre tiendront leur propre rôle.



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