vendredi 28 mars 2014

The World, the Flesh and the Devil (le monde, la chair et le diable)

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Le premier film produit par , associé pour cette occasion à  (The Ugly Americain), surprend par la rupture narrative qu'il opère à partir du début de son deuxième tiers. L'histoire écrite* par Ranald MacDougall** bascule en effet à ce moment là, sans crier gare, du drame (musical ?) post-apocalyptique à un assez trivial, voire absurde mélodrame triangulaire. Impressionnante par ses décors d'un Manhattan abandonné, la partie initiale traine laborieusement en longueur, ne soulevant aucun réel enjeu situationnel. Les monologues ou dialogues, une fois la native suédoise  (avec laquelle  venait de tourner le drame post-conjugal Man on Fire) puis  entrés en scène, sont également d'une grande insignifiance. De manière un peu provocatrice, nous pourrions affirmer que le Last Woman on Earth de , sorti l'année suivante, et The Last Man on Earth présentent plus d'intérêt. Ce qui est, cette fois assurément, le cas de plusieurs épisodes comparables de l'excellent série télévisée The Twilight Zone.
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*inspirée du roman "The Purple Cloud" du Britannique  et du récit "End of the World" de  (époux de l'écrivaine et scénariste chinoise Eileen Chang).
**ancien collaborateur de Michael Curtiz, notamment adaptateur de Mildred Pierce.



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