vendredi 14 mars 2014

After Earth

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"- That sucked!
- That is correct."

Qu'y a-t-il de plus beau que l'amour d'un père pour son fils ? Coûteux et ostensible, celui de  à l'égard de  ne provoque pas spontanément la sympathie. Surtout lorsqu'il se manifeste à travers un récit de science-fiction aussi trivial que celui-ci, pur véhicule promotionnel de la carrière de Junior, en panne depuis trois ans. Sept ans après avoir déjà joué à l'écran une relation père-fils dans The Pursuit of Happyness (co-producteur entretemps de The Karate Kid) remettait donc le couvert avec After Earth, soumettant cette fois l'adolescent à une sorte de rite initiatique futuriste. L'idée du film vient à  en regardant avec son acteur de beau-frère Caleeb Pinkett (Lakeview Terrace) un épisode de la série docu-drama I Shouldn't Be Alive. Sans coup férir, il entraine ce dernier ainsi que son vieux complice James Lassiter dans un projet filmique de cent trente millions de dollars où son fils et lui seront les uniques héros. , avec lequel il souhaite travailler depuis longtemps, est chargé de la réalisation (technique, pas de la direction de )Gary Whitta (The Book of Eli) co-signe le scénario. Le résultat est assez insipide (bien plus plat que notre bonne vieille Terre aujourd'hui et dans mille ans). Echec aux Etats-Unis (moins de 61M$ de recettes, la production sauve la mise grâce à l'audience internationale : 183M$)After Earth a au moins permis à  de battre son record familial... aux Razzie Awards*.
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*l'acteur nommé à quatre reprises aux "Golden Globes" et deux fois aux Academy Awards a en effet obtenu, malgré une virulente concurrence, les trophées du pire acteur de soutien et du pire duo (avec  désigné également pire acteur), "châtiment" partagé en 2000 avec Kevin Kline pour Wild Wild West.




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