vendredi 3 janvier 2014

I Mostri (les monstres)

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En vingt sketches*, certains très brefs,  et ses complices (Ettore ScolaRuggero Maccari, le duo Agenore Incrocci-Furio Scarpelli et Elio Petri) se livrent à une satire morale et sociale d'une férocité presque sans concession. L'humour, plus noir qu'acidulé il faut le reconnaitre, demeure une constante. Mais l'objectif général consiste bien à mettre en exergue de manière cynique, bouffonne, risible les travers, grands ou petits, de l'homme/la femme. Seul ou ensemble,  et  se chargent de les illustrer par l'acte, le verbe et, bien sûr, la caricature (voire même le travestissement !). Inégal par constitution, I Mostri est une œuvre singulière, l'une de celles qui ont assurément "changé la mémoire collective de l'Italie (entre 1942 et 1978)"**. Complétée en 1977, avec I Nuovi mostripar le trio -Scola-Mario Monicelli.
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*"L'educazione sentimentale" (avec  et son propre fils - "La raccomandazione" - "Il mostro" - "Come un padre" - "Presa dalla vita" - "Il povero soldato" - "Che vitaccia" - "La giornata dell'onorevole" - "Latin lovers" - "Testimone volontario" - "I due orfanelli" - "L'agguato" - "Il sacrificato" - "Vernissage" - "La musa" - "Scende l'oblio" - "La strada è di tutti" - "L'oppio dei popoli" (avec une  pré-Angélique- "Il testamento di Francesco" - "La nobile arte".
**argument retenu pour classer les "100 film italiani da salvare" (Giornate degli Autori de la Mostra del cinema di Venezia). I Mostri y occupe la 67e place.


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