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La visible ambition des deux promoteurs1 de ce film de gangsters ne parvient pas à atteindre son objectif. New York Confidential demeure en effet dans un entre-deux tonal (et thématique, polar-drame familial) qui l'affaiblit un peu. Le scénario2 co-signé par le producteur Clarence Greene et le réalisateur Russell Rouse illustre les méthodes radicales d'une organisation criminelle pour éliminer les individus susceptibles de lui nuire, son lien étroit (quoique abstrait, désincarné) avec sa matrice italienne mais aussi la difficulté d'assumer un patronyme socialement malfaisant. La fumeuse intrigue en toile de fond, collusion entre ce Syndicat et des parlementaires corrompus destinée à faire aboutir une escroquerie pétrolière, dessert également une narration qui rappelle parfois celle du plus percutant Highway 301. Le véritable atout du film tient dans le second rôle tenu par Anne Bancroft3 aux côtés du capé Broderick Crawford (All the King's Men), du sapé Richard Conte (Thieves' Highway, The Big Combo) et de la "platinée" Marilyn Maxwell (partenaire de Kirk Douglas dans Champion de Mark Robson).
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1. dont Edward Small (Raw Deal Kansas City Confidential).
2. librement inspiré du roman "New York Confidential, The Lowdown on Its Bright Life", paru en 1948, de Jack Lait (auteur également de Chicago Confidential) et Lee Mortimer.
3. l'actrice native du Bronx, déçue par le cours de sa carrière au cinéma, ne tardera pas à la mettre en suspens pendant cinq ans au profit du théâtre.
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