vendredi 27 décembre 2013

Die Hard 2 (58 minutes pour vivre)

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"I don't like to lose either."


Souvent déprécié (y compris par son acteur vedette !) malgré son incontestable succès commercial*, Die Hard 2 ne manque pourtant pas d'atouts, s'inscrivant sans démériter dans la franchise initiée deux ans plus tôt par . Ce dernier occupé par le tournage de The Hunt for Red October, c'est le Finlandais récemment installé à Los Angeles  qui reprend la main. Inspiré par le roman "58 Minutes" de Walter Wager (Twilight's Last GleamingTelefon), ce deuxième volet prend donc un aéroport, celui de Washington Dulles, pour décor. Steven E. de Souza (co-adaptateur de Die Hard) et Doug Richardson (pour lequel il s'agit du premier scénario) mettent ainsi le lieutenant John McClane, venu chercher son épouse, aux prises avec un groupe de mercenaires chargé de l'évasion du général Ramon Esperanza, ancien dictateur d'un pays sud-américain impliqué dans le trafic de stupéfiant, au cours de son extradition vers les Etats-Unis. Les hommes du colonel Stuart ont pris le contrôle des instruments de navigation, de communication et de balisage des pistes, empêchant de nombreux avions de ligne, dont certains bientôt à cours de kérosène, d'effectuer leur atterrissage. L'esprit et le dispositif fonctionnel du film précédent sont respectés ; la narration, quelques fois astucieuse, ménage même à nouveau une petite place pour le cordial sergent Al Powell mais aussi pour l'antipathique journaliste Richard Thornburg. Fidèle à son personnage perspicace, têtu et endurant,  ne déçoit pas, bien au contraire face à  (sur le point d'accéder à la notoriété grâce à la série NYPD Blue). Et si son principal antagoniste, tenu par , ne se montre pas vraiment à la hauteur du Hans Gruber remarquablement interprété par , la présence de  constitue une bonne et réjouissante surprise pour les cinéphiles.
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*dotée d'un budget de 70M$ (28M$ pour Die Hard), cette production conduite par Joel Silver et les frères Lawrence (président de la Fox entre 1984 et 1986) et Charles Gordon a enregistré plus de 117M$ de recettes US, 122M$ à l'étranger (contre 81M$ et 58M$).




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