jeudi 14 novembre 2013

The Conversation (conversation secrète)

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"I'm not afraid of death, but I am afraid of murder."


Sorti entre les deux premiers volets de la trilogie The Godfather, ce projet porté par  depuis 19661 demeure un film étrange, atypique. Drame psychologique aux faux airs de thriller (horrifique ?)The Conversation évoque de manière implicite le Blowup d', autre "Palme d'or" cannoise2, mais il s'en démarque toutefois, notamment par un réalisme plus important. Le tour de force du cinéaste, outre son surprenant travail sur la bande-son, consiste à développer une tension durable à partir d'un élément narratif dont la trivialité s'affirme tout au long du métrage. L'énigme du film, c'est avant tout le personnage d'Harry Caul, spécialiste de l'indiscrétion obsédé par la protection de ses propres secrets, perturbé par un mystérieux remord. Vieilli, enlaidi pour les besoins du rôle, 3 dévoile ici des facettes de son jeu rarement exploitées face à quelques acteurs secondaires plutôt effacés sauf  et  (engagé initialement, comme Robert Duvall, pour ne faire qu'une apparition).
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1. i.e. dès l'époque de , son mémoire de maîtrise à l'U.C.L.A.
2. le deuxième film produit par  a en effet obtenu, sept ans après, celle de la 27e édition. Plusieurs fois nommé aux Golden Globes et aux Academy Awards, il est entré en 1995 au National Film Registry.
3. The Conversation est le film (dans lequel il joue) préféré de l'acteur.



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