lundi 30 septembre 2013

Yi dai zong shi (the grandmaster)

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"Horizontal, vertical."

Voilà l'un des films d'arts martiaux (catégorie à la fois féconde et très hétérogène) les plus intéressants de la production moderne du genre. Pour sa première incursion dans cet univers, 1 allait forcément se distinguer, nous surprendre. Yi dai zong shi constitue d'ailleurs davantage, à travers une biographie partielle et elliptique du maître Yip Man2, un récit sur le gōngfu (en l'occurrence les écoles wing chun, ba gua et bājíquán). Eblouissante sur les plans esthétique et chorégraphique, cette chronique distanciée aborde le personnage central, les successives épreuves3 qu'il est amené à surmonter, les thèmes de l'héritage, de l'alliance et de la transmission sous un angle intellectuel, presque métaphysique. Un récit porté, incarné devrait-on dire par le remarquable couple Tony Leung Chiu Wai-Zhang Ziyi réuni pour la troisième fois4. Exigeant mais primordial !
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1. le cinéaste, surtout réputé jusque-là pour ses drames romantiques, préparait ce projet depuis près de dix ans.
2. rôle tenu auparavant par le Cantonais Donnie Yen dans le diptyque Yip Man de  puis par To Yu-hang (Yip Man chinchyun) et par Anthony Wong Chau-sang (Yip Man: Jung gik yat jin).
3. l'occupation militaire japonaise, la déchéance sociale, la guerre civile, l'exil...
4. après Ying xiong de  et 2046 du même .



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