lundi 9 septembre 2013

Prince of Persia: The Sands of Time (prince of persia, les sables du temps)

******
Pour quelle raison les jeux vidéo sont-ils désormais si souvent adaptés au cinéma ? A cause d'un tarissement, virtuel ou réel, du matériau susceptible d'alimenter des scénarii originaux ? Afin de capitaliser sur l'affection des gamers à l'égard de certains de leurs personnages ? Issu de l'un des épisodes de la série créée en 1989 par Jordan Mechner*, Prince of Persia: The Sands of Time a d'ailleurs conservé une partie des attributs de sa conception initiale, notamment son caractère gymnique. Dotée d'un budget conséquent**, cette superproduction portée par le tandem Walt Disney Pictures-Jerry Bruckheimer privilégie évidemment le spectaculaire, le fantastique et l'exotisme. Boaz Yakin et ses deux acolytes scénaristes s'y sont donnés à cœur joie, dans les limites (intellectuellement étroites) de la pure distraction... ludique. Une démarche bien relayée par la réalisation du Britannique  (Donnie BrascoHarry Potter and the Goblet of Fire), bien sûr dopée aux effets spéciaux. A défaut d'être crédibles (i.e. couleur locale), le couple anglo-californien -*** est solide et séduisant. Soutenu, au cœur d'un casting sans aspérités, par les solides et plus typés  et .
___
*pour l'éditeur étasunien Brøderbund, licence reprise et réactivée en 2001 par le français Ubisoft.
**environ 200M$ amortis grâce aux recettes internationales (244M$ sur 335M$). Aux Etats-Unis, Prince of Persia: The Sands of Time se situe au 2e rang des adaptations de jeux vidéo (dernière Lara Croft: Tomb Raider), en 4e position des films d'aventure-désert.
***dans un rôle-titre pour lequel Orlando Bloom et Zac Efron ont été pressentis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire