lundi 30 septembre 2013

Crime in the Streets

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"Let's somebody love you, or you're nothing."

Adaptation au cinéma d'un épisode de la série The Elgin Hour réalisé par  et diffusé en mars 1955Crime in the Streets tient moins du polar ou du film-noir que du drame psycho-social. Le scénario de  (12 Angry Men) souligne avec simplicité mais une évidente pertinence le mal-être de la jeunesse, l'incommunicabité avec la génération précédente et la soif tue de reconnaissance ou d'affection. Dirigés cette fois par *, * et  y reprennent leur personnage avec énergie et conviction.  (remarqué dans le Battleground de ) succède à . Moins emblématique et prestigieux que le Rebel Without a Cause de  (dans lequel le jeune  tenait également un second rôle)Crime in the Streets mérite notre attention.
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*la même année que Invasion of the Body Snatchers.
**dans son premier rôle principal au cinéma, le deuxième crédité après celui dans The Night Holds Terror.

Yi dai zong shi (the grandmaster)

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"Horizontal, vertical."

Voilà l'un des films d'arts martiaux (catégorie à la fois féconde et très hétérogène) les plus intéressants de la production moderne du genre. Pour sa première incursion dans cet univers, 1 allait forcément se distinguer, nous surprendre. Yi dai zong shi constitue d'ailleurs davantage, à travers une biographie partielle et elliptique du maître Yip Man2, un récit sur le gōngfu (en l'occurrence les écoles wing chun, ba gua et bājíquán). Eblouissante sur les plans esthétique et chorégraphique, cette chronique distanciée aborde le personnage central, les successives épreuves3 qu'il est amené à surmonter, les thèmes de l'héritage, de l'alliance et de la transmission sous un angle intellectuel, presque métaphysique. Un récit porté, incarné devrait-on dire par le remarquable couple Tony Leung Chiu Wai-Zhang Ziyi réuni pour la troisième fois4. Exigeant mais primordial !
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1. le cinéaste, surtout réputé jusque-là pour ses drames romantiques, préparait ce projet depuis près de dix ans.
2. rôle tenu auparavant par le Cantonais Donnie Yen dans le diptyque Yip Man de  puis par To Yu-hang (Yip Man chinchyun) et par Anthony Wong Chau-sang (Yip Man: Jung gik yat jin).
3. l'occupation militaire japonaise, la déchéance sociale, la guerre civile, l'exil...
4. après Ying xiong de  et 2046 du même .



jeudi 26 septembre 2013

The Walking Dead

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Adaptée de la bande dessinées de Robert Kirkman (associé successivement aux dessinateurs Tony Moore et Charlie Adlard) par  (The Shawshank Redemption, The Green Mile), cette série lancée en octobre 2010 sur la chaîne American Movie Classics revisite à sa façon le genre zombie ou mort-vivant apparu au début des années 1930. L'idée essentielle développée par  et ses co-scénaristes est d'ailleurs moins de s'interroger sur les causes de cette fantastique mutation post-mortem ou sur le sort d'une humanité dérég(u)lée que de suivre les mésaventures d'une petite communauté de rescapés sous la menace incessante de leurs malhabiles mais effrayants prédateurs. Après une brève saison initiale au cours de laquelle le dispositif se mettait en place puis une deuxième qui tentait, plus ou moins bien, de l'entretenir, la troisième ne parvient pas à régénérer vraiment une narration répétitive, trop mécanique et succombant volontiers à la facilité du gore. Les seuls susceptibles, à l'exception d'un public peu exigeant ou facilement impressionnable, de prendre un réel plaisir à cet interminable jeu de massacre étant probablement les membres de l'équipe chargée des effets visuels !

Episodes


Saison 1
  1. Passé décomposé (Days Gone Bye)
  2. Tripes (Guts)
  3. T’as qu’à discuter avec les grenouilles (Tell It to the Frogs)
  4. Le gang (Vatos)
  5. Feux de forêt (Wildfire)
  6. Sujet-test 19 (TS-19)
Saison 2
  1. Ce qui nous attend (What Lies Ahead)
  2. Saignée (Bloodletting)
  3. Le tout pour le tout (Save the Last One)
  4. Rose Cherokee (Cherokee Rose)
  5. Le Chupacabra (Chupacabra)
  6. Secrets (Secrets)
  7. Déjà plus ou moins mort (Pretty Much Dead Already)
  8. Nebraska (Nebraska)
  9. Le doigt sur la détente (Triggerfinger)
  10. A dix-huit miles, au moins (18 Miles Out)
  11. Juge, juré et bourreau (Judge, Jury, Executioner)
  12. Les meilleurs anges de notre nature (Better Angels)
  13. Près du feu mourant (Beside the Dying Fire)
Saison 3
  1. Graines (Seed)
  2. Malade (Sick)
  3. Marchez avec moi (Walk with Me)
  4. Un tueur à l'intérieur (Killer Within)
  5. Dis-le (Say the Word)
  6. La traque (Hounded)
  7. Quand les morts approchent (When the Dead Come Knocking)
  8. Une vie de souffrance (Made to Suffer)
  9. Le roi du suicide (The Suicide King)
  10. Chez nous (Home)
  11. Entre deux feux (I Ain't a Judas)
  12. Retrouvailles (Clear)
  13. Une flèche sur la porte (Arrow on the Doorpost)
  14. La proie (Prey)
  15. Cette triste vie (This Sorrowful Life)
  16. Bienvenue dans le tombeau (Welcome to the Tombs)
Saison 4



Les Lèvres rouges

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Si l'on se fie à cette production (en anglais) de l'Anversois  (sortie la même année que Malpertuis), vampirisme et film expérimental ne font pas bon ménage. Le scénario co-écrit avec son compatriote  ne brille ni par son originalité (à tous les sens du vocable), ni surtout par sa luminosité narrative. Incohérent, décousu, emprunté, prétendument graphico-esthétique, Les Lèvres rouges ne suscite la curiosité et ne rompt l'ennui que grâce à la présence de l'incomparable *, première interprète significative du personnage de la comtesse Bathory. Epouvantable certes**, pas pour les raisons attendues !
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*entre Peau d'âne de  et Le Charme discret de la bourgeoisie de , apparemment convaincue de participer à "cette chose" par son compagnon Alain Resnais.
**la bande musicale est sans doute aussi l'une des plus médiocres du compositeur de François de Roubaix.


High Plains Drifter (l'homme des hautes plaines)

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"It's what people know about themselves inside that makes 'em afraid."

Deuxième film* et premier western réalisé par High Plains Drifter s'inscrit bien dans la lignée héritée de Sergio Leone. Il s'en démarque toutefois également.  y incarne à nouveau cette figure d'étranger anonyme, venu de nulle part, instrument (machiste, phallocratique voire même misogyne !) d'une revanche à double détente. Mais l'inflexion volontairement sur-naturelle qu'il donne au scénario d' (auteur de Shaft et adaptateur de The French Connection) le rend un quelque peu atypique dans le genre. Davantage, au moins dans l'esprit, que ne l'avait été Django du Romain  ou ne le sera, douze ans plus tard, Pale Rider. Un attribut renforcé par les éclairages et la photographie de son ami Bruce Surtees et la beauté épurée et insolite des décors naturels choisis (, California Sierras). Grand succès au moment de sa sortie, High Plains Drifter conserve encore aujourd'hui une étonnante originalité et modernité.
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*après le polar Play Misty for Me.

mercredi 25 septembre 2013

Trois mondes

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Les intentions étaient probablement bonnes ; rien pourtant ne fonctionne dans ce dernier film de  (Les Amoureux) co-écrit avec *. Notamment l'inattendue et invraisemblable séquence charnelle ou celle de la tentative de valorisation des organes du décédé. Produit par Fabienne Vonier (Les Invasions barbaresLe Havre) et présenté dans la section cannoise "Un Certain regard", Trois mondes pèche par sa narration indigente, empêchant ainsi ses acteurs principaux, ,  et la Kosovare  (titulaire du rôle-titre dans Le Silence de Lorna des frères ) de tenter d'apporter une quelconque intensité dramatique.
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*collaborateur régulier de  et déjà associé à la cinéaste pour la comédie Les Ambitieux.

lundi 23 septembre 2013

La Truite

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Pénultième film de  et sans doute l'un des plus mineurs du cinéaste étasunien, La Truite est tiré de l'ultime roman paru en 1964 de l'écrivain et scénariste  (auteur notamment de La Legge). On peut, au demeurant, s'interroger sur les motivations de  et de l'éclectique producteur Yves Rousset-Rouard à l'égard de cette adaptation. D'une indigence et insignifiance absolues, l'histoire prétendument d'inspiration stendhalienne ne présente ni arête, ni saveur. Pas plus que la prestation des acteurs principaux réunis, ,  et  ou que la photographie du pourtant excellent Henri Alekan, étrangement récompensé par le "César" 1983 de la catégorie. Quitte à s'intéresser à cette espèce de salmonidé, autant réécouter le quintette en la majeur, D. 667 de Franz Schubert !


samedi 21 septembre 2013

Nikita

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L'actuel dernier avatar du personnage créé en 1990 par  résulte en quelque sorte du croisement de la série d'action-espionnage avec un magazine de mode. En choisissant la séduisante et déliée * pour reprendre** le rôle-titre, la Warner et son producteur Marc David Alpert semblaient d'ailleurs assumer délibérément cette orientation volontiers esthétisante et glacée (attestée par le slogan mis en avant : "Looks do kill", "méfiez-vous de sa beauté" en français). Diffusé depuis septembre 2010, Nikita se démarque des versions précédentes puisque l'antagonisme entre l'héroïne et l'organisation (The Division) qui l'a formée constitue en effet l'argument central du récit de  et de ses co-scénaristes. L'intrigue générale s'alimentant de réguliers renversements d'alliances. Les enjeux des épisodes (conçus comme des unités narratives avec climax autour de la trentième minute) sont souvent simplistes, leur déroulement quelque peu mécanique. Sans véritable figure forte, le casting () déçoit enfin également par son académisme... bon teint.
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*native d'Hawaii d'un père polono-irlandais et d'une mère vietnamienne. Margaret Denise Quigley pour l'état-civil (habituellement titulaire de rôles de soutien, notamment dans Mission: Impossible III et Live Free or Die Hard) est la première actrice asiatico-américaine à tenir le rôle principal dans une série dramatique US.
**après Anne ParillaudBridget Fonda (Maggie dans Point of No Return, 1993) et Peta Wilson (La Femme Nikita, 1997-2001) auxquelles il faudrait, pour être complet, ajouter la francophone  dans la production hongkongaise Hei mao.

Episodes

Saison 1
  1. Femmes fatales (Pilot)
  2. La première épreuve (2.0)
  3. La femme à abattre (Kill Jill)
  4. Réminiscences (Rough Trade)
  5. Le gardien (The Guardian)
  6. Résistances (Resistance)
  7. Le pion (The Recruit)
  8. L'antidote (Phoenix)
  9. L'ennemi de mon ennemi (One Way)
  10. L'ingénieur (Dark Matter)
  11. De sang froid (All the Way)
  12. Liberté surveillée (Free)
  13. Le fait du prince (Coup de Grace)
  14. Osée Joséphine (The Next Seduction)
  15. Alexandra (Alexandra)
  16. Passé, présent, futur (Echoes)
  17. Donnant donnant (Convenants)
  18. Noirs secrets (Into the Dark)
  19. Tout ce qui brille... (Girl's Best Friend)
  20. Libertés fragiles (Glass Houses)
  21. Echec et mat (Betrayals)
  22. La boîte de Pandore (Pandora)
Saison 2
  1. Nouvelle donne (Game Change)
  2. Les marionnettes (Falling Ash)
  3. L'homme de fer (Knightfall)
  4. Laissée pour compte (Partners)
  5. La première dame (Looking Glass)
  6. Test de paternité (343 Walnut Lane)
  7. Meurtres à la hausse (Clawback)
  8. L'appel de Londres (London Calling)
  9. Sauver Birkohff (Fair Trade)
  10. Dangereuses alliances (Guardians)
  11. Le berceau des illusions (Pale Fire)
  12. Divisions (Sanctuary)
  13. Opération Clean Sweep (Clean Sweep)
  14. Le programme (Rogue)
  15. Aux origines (Origins)
  16. Union et division (Double Cross)
  17. L'effet papillon (Arising)
  18. La roue tourne (Power)
  19. Un mal pour un mal (Wrath)
  20. Signé Shadow Walker (Shadow Walker)
  21. Cœur de cible (Dead Drop)
  22. La meilleure défense... (Crossbow)
  23. ... C'est l'attaque (Homecoming)
Saison 3
  1. Hong Kong connexion (3.0)
  2. Loin des siens (Innocence)
  3. La troisième vague (True Believer)
  4. Menaces mortelles (Consequences)
  5. Duel présidentiel (The Sword's Edge)
  6. Jeux de guerre (''Sideswipe)
  7. L'observateur (Intersection)
  8. Sans laisser de trace (Aftermath)
  9. Instincts de survie (Survival Instincts)
  10. Une main de maître (Brave New World)
  11. L'ultime solution (Black Badge)
  12. Jouer avec le feu (With Fire)
  13. Face à face (Reunion)
  14. Double code (The Life We've Chosen)
  15. L'autre division (Inevitability)
  16. Le point de basculement (Tipping Point)
  17. Bas les masques (Masks)
  18. Dans la peau d'Amanda (Broken Home)
  19. Autodestructions (Self-Destruct)
  20. Vente aux enchères (High-Value Target)
  21. La main invisible (Invisible Hand)
  22. Jusqu'à ce que la mort nous sépare (Til Death Do Us Part)
Saison 4
  1. La traque (Wanted)
  2. Copies conformes/La mort en double (Dead or Alive)
  3. Derrière l'écran/Piège à Bombay (Set-Up)
  4. Si près du but /Le prix de la liberté (Pay-off)
  5. Seule face au monde (Bubble)
  6. Ensemble jusqu'à la fin/Elimination (Canceled)

jeudi 19 septembre 2013

Lucky Number Slevin (slevin)

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"- Who are you?
- Who is he?"


Un scénario vraiment frappadingue de  (son actuel seul pour le cinéma !) bien relayé par la mise en scène de l'Ecossais  (réalisateur de quatre épisodes de l'excellente série TV Sherlock)Lucky Number Slevin surprend et détonne de façon positive. Cela débute, au cours des années 1970, par une affaire de pari hippique truqué tournant au sordide. Puis, après un saut de trente ans, se noue une invraisemblable histoire de malchance, de méprise d'identité* et d'obscurs règlements de compte dont les pièces du puzzle s'assemblent peu à peu dans la dernière partie de la narration. A défaut d'une constance rigoureuse, ce film de gangsters et de tueurs à gages se montre assez drôle, intriguant et efficace. Aux côtés d'un  flegmatique, d'une  (dans ce que l'on peut qualifier d'authentique contre-emploi) et face à l'inédite paire - parvient à donner à son personnage de Slevin Kelevra une relative consistance... y compris lorsqu'il est contraint de ne revêtir qu'une serviette de bain !
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*l'archétypique North by Northwest est (bien sûr) cité.


mercredi 11 septembre 2013

Justified

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"Long Hard Times To Come"

Personnage issu de deux romans ainsi que d'un court récit1 signés par le natif de la Nouvelle-Orléans Elmore Leonard (auteur de Jackie Brown et de 3:10 to Yuma), le Deputy US Marshal Raylan Givens2 fonde cette série conduite par Graham Yost (Speed, The Pacific...) et diffusée depuis mars 2010 sur la chaîne FX. Individu contrasté, imprévisible, apparemment indolent mais n'appréciant en réalité ni les faux-fuyants, ni la mollesse, ni même respecter les bornes, ce policier fédéral est affecté à Lexington (dans son comté natal d'Harlan, ancienne région minière de l'Est du Kentucky) après avoir spectaculairement tué en légitime défense3 un fugitif à Miami. 4, également producteur de la série, l'hybridation assumée et rustique du polar avec le western mais aussi ses virages inattendus et sa tonalité singulière (traduite de manière efficace et concise par la chanson du générique écrite par le groupe Gangstagrass) constituent certains des atouts essentiels et discriminants de Justified. La violence parfois crue, explicite peut indisposer. Une cinquième saison devrait débuter au début de l'année prochaine.
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1. "Pronto", "Riding the Rap" et "Fire in the Hole" à partir duquel a été rédigé le scénario du pilot.
2. d'abord tenu par James Le Gros dans un téléfilm (1997) avec  dans le rôle principal.
3. action initiale qui motive le titre de la série
4. au centre d'un intéressant casting réunissant notamment  (Billy Crash dans Django Unchainedet la Texane  dont le personnage s'estompe, hélas, significativement au cours de la saison 3.


Episodes

Saison 1
  1. Un homme en colère (Fire in the Hole)
  2. Braqueurs amateurs (Riverbrook)
  3. Western (Fixer)
  4. Dent pour dent (Long in the Tooth)
  5. Epitaphe (The Lord of War and Thunder)
  6. De haine et de poussière (The Collection)
  7. Permis de tuer (Blind Spot)
  8. Plus rien à perdre (Blowback)
  9. Stetson Blues (Hatless)
  10. Mike la massue (The Hammer)
  11. Les vieux de la vieille (Veterans)
  12. Père et Fils (Fathers and Sons)
  13. Le verdict de plomb (Bulletville)
Saison 2
  1. Le pays de l'or vert (The Moonshine War)
  2. Le coût d'une vie (The Life Inside)
  3. Le bon, l'abruti et les truands (The I of the Storm)
  4. Affaires de familles (For Blood or Money)
  5. Mauvaise graine (Cottonmouth)
  6. Baroud d'honneur (Blaze of Glory)
  7. Pour elle (Save My Love)
  8. Qui terre a, guerre a (The Spoil)
  9. La brebis galeuse (Brother's Keeper)
  10. L'heure des comptes (Debts and Accounts)
  11. Un cri dans la nuit (Full Commitment)
  12. Jour de deuil (Reckoning)
  13. Vengeance aveugle (Bloody Harlan)
Saison 3
  1. Le pic de glace (The Gunfighter)
  2. Protéger et périr (Cut Ties)
  3. La roulette de Harlan (Harlan Roulette)
  4. Pas de sympathie pour Devil (The Devil You Know)
  5. Organes vitaux (Thick as Mud)
  6. Razzia sur l'oxy (When the Guns Come Out)
  7. La caravane passe (The Man Behind the Curtain)
  8. Feux croisés (Watching the Detectives)
  9. Terrain miné (Loose Ends)
  10. Saloon (Guy Walks Into a Bar)
  11. Associations de malfaiteurs (Measures)
  12. Le trésor des Bennett (Coalition)
  13. A l'abattoir ! (Slaughterhouse)
Saison 4
  1. Droit dans le mur (Hole in the Wall)
  2. Où est Waldo ? (Where's Waldo?)
  3. Nœud de vipère (Truth and Consequences)
  4. L'oiseau s'est envolé (The Bird Has Flown)
  5. Délivrance (Kin)
  6. Sur le pied de guerre (Foot Chase)
  7. Série Z (Money Trap)
  8. Hors-la-loi (Outlaw)
  9. Fais-moi peur, shérif (The Hatchet Tour)
  10. Chasse à l'homme (Get Drew)
  11. La horde sauvage (Decoy)
  12. L'esprit en paix (Peace of Mind)
  13. Périr sur le glaive (Ghosts)
Saison 5
  1. Famille je vous hais (A Murder of Crowes)
  2. Y a plus de jeunesse (The Kids Aren't All Right)
  3. Un cousin qui vous veut du bien (Good Intentions)
  4. Cadavre baladeur (Over the Mountain)
  5. La gâchette facile (Shot All to Hell)
  6. Plan B (Kill the Messenger)
  7. Attrape-moi si tu peux (Raw Deal)
  8. Le convoi de l'extrême (Whistle Past the Graveyard)
  9. On peut toujours rêver (Wrong Roads)
  10. Envers et contre tous (Weight)
  11. Le tout pour le tout (The Toll)
  12. Pris à la gorge (Starvation)
  13. Un dernier pour la route (Restitution)
Saison 6
  1.  (Fate's Right Hand)
  2.  (Cash Game)
  3.  (Noblesse Oblige)
  4.  (The Trash and The Snake)
  5.  (Sounding)
  6.  (Alive Day)
  7.  (The Hunt)
  8.  (Dark as a Dungeon)
  9.  (Burned)
  10.  (Trust)
  11.  (Fugitive Number One)
  12.  (Collateral)
  13.  (The Promise)

lundi 9 septembre 2013

Prince of Persia: The Sands of Time (prince of persia, les sables du temps)

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Pour quelle raison les jeux vidéo sont-ils désormais si souvent adaptés au cinéma ? A cause d'un tarissement, virtuel ou réel, du matériau susceptible d'alimenter des scénarii originaux ? Afin de capitaliser sur l'affection des gamers à l'égard de certains de leurs personnages ? Issu de l'un des épisodes de la série créée en 1989 par Jordan Mechner*, Prince of Persia: The Sands of Time a d'ailleurs conservé une partie des attributs de sa conception initiale, notamment son caractère gymnique. Dotée d'un budget conséquent**, cette superproduction portée par le tandem Walt Disney Pictures-Jerry Bruckheimer privilégie évidemment le spectaculaire, le fantastique et l'exotisme. Boaz Yakin et ses deux acolytes scénaristes s'y sont donnés à cœur joie, dans les limites (intellectuellement étroites) de la pure distraction... ludique. Une démarche bien relayée par la réalisation du Britannique  (Donnie BrascoHarry Potter and the Goblet of Fire), bien sûr dopée aux effets spéciaux. A défaut d'être crédibles (i.e. couleur locale), le couple anglo-californien -*** est solide et séduisant. Soutenu, au cœur d'un casting sans aspérités, par les solides et plus typés  et .
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*pour l'éditeur étasunien Brøderbund, licence reprise et réactivée en 2001 par le français Ubisoft.
**environ 200M$ amortis grâce aux recettes internationales (244M$ sur 335M$). Aux Etats-Unis, Prince of Persia: The Sands of Time se situe au 2e rang des adaptations de jeux vidéo (dernière Lara Croft: Tomb Raider), en 4e position des films d'aventure-désert.
***dans un rôle-titre pour lequel Orlando Bloom et Zac Efron ont été pressentis.

mercredi 4 septembre 2013

G.I. Joe: Retaliation (g.i. joe 2 : conspiration)

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99,7% d'action, 0,3% de réflexion, telles sont les proportions des ingrédients de cette première (une seconde ayant été annoncée en mars dernier) sequel. Une suite marquée par un conséquent remaniement à tous les étages. Le duo de scénaristes - (Zombieland) remplace le quintette du volet initial. Cela ne se traduit néanmoins en aucune façon par une rupture conventionnelle... ou par une quelconque inflexion humoristique. Exit , remplacé par * à la direction de cette co-production au budget un peu moins doté**. Enfin seuls cinq acteurs*** de G.I. Joe: The Rise of Cobra reprennent leur rôle au sein d'un casting désormais dominé par le massif . Le contenu narratif est extrêmement pauvre (baston, armes en tous genres et pyrotechnie culminant à un paroxysme grotesque) et mécanique (Hasbro oblige !), les dialogues insignifiants (est-ce une vraie surprise ?), les acteurs dénués du moindre soupçon de finesse, Bruce Willis compris à l'occasion d'une pige sans doute surtout lucrative.
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*déjà successeur d' pour la réalisation des deux derniers volets de la trilogie Sexy Dance.
**130M$ contre 175M$.
***Lee Byung-hun (Storm Shadow), Ray Park (Snakes Eyes), Arnold Vosloo (Zartan), Jonathan Pryce (le président des Etats-Unis) et Channing Tatum (Duke)... qui disparaît d'ailleurs assez vite.