mercredi 14 août 2013

Plein soleil

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1960. Année de sortie de Psychose, de Spartacus, de The Magnificent Seven, de The Apartment, de La Dolce vita et... d'A bout de souffle. Après avoir, pour Dino De Laurentiis, adapté  porte pour la première fois au cinéma "The Talented Mr Ripley", le roman de  paru cinq ans plus tôt. Associé au scénariste "" Paul Gégauff, le cinéaste bordelais s'approprie l'intrigue littéraire pour donner à ce drame criminel et triangulaire une orientation moins rationnelle (cohérente), plus crue(lle), instinctive et enfiévrée. Le duo altère notamment de façon significative la relation entretenue, sournoise complicité, entre Tom Ripley et Philippe Greenleaf. L'incessante mobilité* qui caractérise Plein soleil frappe sans doute autant le spectateur que le récit lui-même. Outre la qualité de la photographie du  Henri Decaë et celle de la bande musicale de Nino Rota, l'un des atouts essentiels de cette co-production franco-italienne pilotée par les frères Hakim (La Bête humaineCasque d'or...) aura bien sûr été de confronter  à ** (autour de  dans son tout premier rôle au cinéma). Le cadet des deux acteurs obtient à cette occasion une phénoménale reconnaissance filmique, bientôt confirmée par son interprétation du personnage-titre dans le Rocco e i suoi fratelli de , vivace jusqu'au milieu des années 1970.
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*la scène qui succède au meurtre et celle, presque documentaire, dans le marché aux poissons en sont un bon exemple.
**à nouveau face à face, auprès de la merveilleuse  (qui fait ici une apparition au début du film), dans La Piscine (1969) de .


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