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Le précédent épisode m'avait embarrassé. Ce troisième volet me déconcerte vraiment. Fondé sur la bande dessinée (adaptée en série TV) Extremis, le scénario manque en effet d'unité, voire même parfois de cohérence. Au moyen d'une réminiscence initiale, Tony Stark nous avoue avoir créé, par méprise et/ou désinvolture, le principal antagoniste d'un récit aux enjeux confus, pour ne pas dire inexistants et aux développements chaotiques. Jon Favreau ayant décidé de passer la main*, la direction a été confiée à Shane Black (sa seconde réalisation après Kiss Kiss Bang Bang, déjà avec Robert Downey Jr., sortie huit ans plus tôt). Et l'on peut aisément affirmer que ce passage de témoin contribue sans doute à cette forte impression de dispersion narrative mais aussi figurative. Au sein d'un casting dans l'ensemble plutôt décevant*, Downey Jr. compris, seul Ben Kingsley parvient à (brièvement) se distinguer. Les producteurs ont, semble-t-il, prévu de convoquer à nouveau Tony Stark ; sur ces bases qualitatives, est-ce bien nécessaire ?
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*au profit d'autres projets et du rôle d'appoint d'Happy Hogan.
**Guy Pearce sans nuances, Gwyneth Paltrow surtout décorative, Don Cheadle et Rebecca Hall quasi transparents.
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