vendredi 19 juillet 2013

OSS 117 : Le Caire, nid d'espions/Rio ne répond plus...

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Quel acteur, de la génération actuelle, était le plus susceptible de reprendre le personnage d'Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117* (et de le tirer, à tort ou à raison, vers la comédie) bien sûr ! En 1957, O.S.S. 117 n'est pas mort (une drôle de façon de débuter une possible série !), première adaptation de l'un des romans d'espionnage de Jean Brochet alias Jean Bruce, visait à redynamiser un genre sous un angle ouvertement international. Avant que cette tentative ne soit phagocytée par le succès planétaire et durable de la franchise James Bond**. Cette renaissance historique et tardive, sous les auspices des frères Altmayer et la direction du alors méconnu , tient davantage de la farce bien franchouillarde mais à peine loufoque, reposant sur un scénario (co-écrit par Jean-François Halin) sans queue ni tête et à la désagréable structure sketchée. Cette plaisanterie à quatorze millions d'euros est parvenue tout de même à attirer plus de deux millions trois cent mille spectateurs en salles !
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*succédant ainsi à Ivan DesnyKerwin Mathews, Frederick StaffordJohn Gavin et Luc Merenda dans le costume de l'agent secret de l'étasunien Office of Strategic Services remplacé en janvier 1946 par la Central Intelligence Agency.
**le premier roman de Jean Bruce date de 1949, celui d'Ian Fleming ne sort qu'en 1953 ; Dr. No en 1962.



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Changement de casting secondaire ( dans son tout premier rôle et courtes apparitions de ) mais recette identique, ce second opus se montre au moins aussi désolant et anecdoctique que le précédent. Seules particularités notables, l'utilisation (abusive) du split screen et un bref clin d'œil à  (VertigoSaboteur et/ou North by Northwest). On se réjouit que les producteurs n'aient pas joué, malgré un succès public confirmé, les prolongations !

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