vendredi 12 avril 2013

The Boston Strangler (l'étrangleur de Boston)

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Polar psychologique âpre et volontiers déconstruit (anatomisé ?)The Boston Strangler déroute immanquablement à chacun de ses visionnages. Singulier, très dissemblable d'une autre adaptation "strangulatoire", 10 Rillington Place, réalisée en Grand-Bretagne par  trois ans plus tard, il affiche en premier lieu une approche presque documentaire. Le recours au split-screen, dont la vogue démarrait alors, renforce d'ailleurs le caractère parcellaire, re-constitutif de la première partie.
La seconde, qui débute au bout d'une heure avec le onzième des treize crimes et la première véritable apparition du personnage central, est plus intéressante et réflexive. L'option prise par le producteur de la Fox Robert Fryer et son second(1) scénariste (2) de fictionnaliser les faits à l'origine du plus connu des ouvrages du romancier et biographe  s'y affirme nettement. Le message général du film, en particulier celui sur lequel il se clôt, accentue sensiblement la perplexité engendrée. L'interprétation de (3), face à  et , en Albert (Henry) DeSalvo(4) sous observation hospitalo-policière finit par emporter l'adhésion.
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1. le premier, Terence Rattigan, l'avait traité sur le mode de la comédie.
2. oscarisé à deux reprises.
3. choisi après que le casting Robert RedfordWarren Beatty, Horst Buchholz ou encore Stuart Whitman ait été envisagé.
4. rôle repris plus récemment par  puis par  dans deux vidéofilms assez médiocres.

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