samedi 16 mars 2013

Black Snake Moan

******
Audacieux, volontiers provocateur, ce troisième long métrage pour le cinéma du Virginien  mérite le détour. Le thème principal (le sauvetage adoptif et mutuel d'éclopés de l'existence) n'est sans doute pas très novateur, mais la manière dont il est abordé sort des cadres convenus.  accorde, tout simplement pourrait-on dire, sur la "Blue Note" (gamme pentatonique mineure additionnée d'une note dissonante). Co-produit par John Singleton et introduit par un bref extrait documentaire dans lequel s'exprime le  légendaire bluesman Eddie James 'Son' House, Black Snake Moan vaut aussi et surtout pour les épatantes prestations de  et de la "culottée" , apparemment peu effrayée par la prise de risques, dans un personnage parfaitement antithétique à celui de Baby Doll.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire