mercredi 20 février 2013

Cube

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"It's some rich psycho's entertainment"  

Le caractère éminemment conceptuel (scénario imaginé par le trio Vincenzo Natali (Splice)-Graeme Manson-André Bijelic) de ce premier long métrage* le préserve de l'effet du temps. Pur exercice de style filmique, Cube commence par désarçonner un peu le spectateur mais réussit, véritable gageure compte tenu du caractère confiné ("claustrophobique") de l'espace et de ses ingrédients narratifs, à l'intriguer jusqu'à son terme. Plus original et surprenant que Das Experiment de l'Allemand  ou Primer de son jeune compatriote , moins singulier que le Pi de , ce drame horrifique presque abstrait se focalise, pour l'essentiel, sur  les relations (et leur évolution) nouées entre les très dissemblables protagonistes** de cet étrange huis-clos. Récompensé au  TIFF 1997, succédant à Bienvenue à GattacaRetroactive et An American Werewolf in Paris (respectivement au palmarès des festivals de Sitges, Fantasporto et  Gérardmer), demeure assez atypique dans la production qualitative de genre.

N.B. : des deux sequels produites sur ces bases, ni Cube 2: Hypercube (suite incohérente de gesticulations gratuites) du chef-op. polonais  (Pulp FictionAmerican Psycho...), ni le vidéofilm Cube Zero d' ne sont vraiment à... sauver !
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*revu après le visionnage d'Exam
**même s'il existe, d'emblée, une complicité formelle entre Leaven et Worth ; les patronymes des participants de ce périlleux Rubik's Cube sont en effet empruntés aux dénominations de prisons parmi lesquelles Leavenworth (Kansas).

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