lundi 23 janvier 2012

The Bat (le masque)


"Oh he knew, but he didn't have time to think about it!"

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L'auteure de romans policiers Cornelia Van Gorder a loué pour l'été "The Oaks", l'une des propriétés du banquier John Fleming. Mais, à l'exception de sa fidèle gouvernante Lizzie Allen et du chauffeur Warner, les employés engagés pour la saison ne souhaitent pas rester, redoutant la réapparition de l'inquiétant tueur en série surnommé "The Bat". Dans l'établissement bancaire de son bailleur lui-même en congé, Cornelia fait la connaissance de Dale, la jeune épouse du vice-président Victor 'Vic' Bailey, et du lieutenant Anderson, inspecteur en chef du commissariat de Zenith. Pendant que l'écrivain accède à son coffre, Bailey révèle à Dale et 'Andy' que plus d'un million de titres au porteur ont mystérieusement disparus. Dans la cabane de chasse, au milieu de la forêt, où il séjourne, Fleming confie au docteur Malcom Wells être l'auteur du vol en question. Pour ne pas être inquiété, dans l'hypothèse où les soupçons à l'égard de Bailey viendraient à être levés, il souhaite passer pour mort et obtenir la complicité intéressée du médecin pour trouver un cadavre. Lorsqu'un soudain incendie se déclare à proximité de la maisonnette, Wells l'abat froidement. La nuit venue, Cornelia et Lizzie sont menacées par un terrifiant individu masqué et ganté qui a pénétré dans la demeure.
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Moins intrigant et, dans une certaine mesure, moins impressionnant que la seconde des adaptations réalisées par Roland West de la pièce co-signée par Mary Roberts Rinehart et Avery Hopwood, The Bat souffre d'un relatif manque de continuité, de cohésion narrative. L'histoire originale a été en effet sérieusement remaniée par Crane Wilbur (scénariste de He Walked by Night), lequel lâche en pâture aux spectateurs, en moins d'une demi-heure, un voleur inattendu, un meurtrier de circonstance... et un assassin griffu sur le retour. Malgré la présence de la solide Agnes Moorehead* (Citizen Kane, Caged), associée à Lenita Lane (cinquième et dernière épouse du réalisateur) dans son ultime rôle, et une première séquence nocturne plutôt réussie, le récit se délite assez vite et ne retrouve jamais une réelle intégrité. Celle de l'excellent et très demandé Vincent Price** semble davantage justifiée par des motifs cosmétiques ou commerciaux.
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* déjà accaparée par la télévision et ici notoirement sous-employée.
** à l'affiche également cette année-là de Return of the Fly aux côtés également de John Sutton.

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