vendredi 2 décembre 2011

Les Fabuleuses aventures du légendaire baron de Munchausen


"... Chevaucher, naviguer, décoller, s'envoler, c'est un jeu mes aïeuls pour celui que je suis."

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Dans son vaste château, le baron de Munchausen a réuni ses plus fidèles amis autour d'une table de déjeuner. Après leur avoir raconté l'histoire de sa périlleuse chasse au canards, gibier destiné à d'autres distingués convives, puis celle de la difficile capture d'un extraordinaire lapin doté de huit pattes, l'hôte reçoit la visite d'un messager du roi. Celui-ci le charge de porter un inestimable présent au Nana pacha, souverain de Trukesban. Monté sur l'alezan offert par le roi et accompagné de Diane, son inséparable chienne, le baron donc la route pour accomplir son urgente mission. Il est bientôt suivi, rattrapé et dépassé par un très véloce individu appelé Cavallo auquel il propose d'entrer illico à son service. Une offre également successivement acceptée par le puissant Hercule, le bien-nommé Ouragane, l'adroit chasseur Nemrod et l'auditif Jécoute. Grâce aux talents conjugués de ses nouveaux compagnons, Munchausen arrive peu après à Trukestinoble.
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Près de dix ans après son Aladin et la lampe merveilleuse, Jean Image fait aboutir deux nouveaux projets pour le cinéma : le futuriste Pluk, naufragé de l'espace et le légendaire Les Fabuleuses aventures du légendaire baron de Munchausen. L'Austro-hongrois Josef von Báky et le tchèque Karel Zeman avaient déjà porté à l'écran les récits en langue anglaise, publiés à la fin du XVIIIe siècle, sous la plume de Rudolph Erich Raspe, traduits et romancés par son compatriote, le poète Gottfried August Bürger (qui inspireront également, un peu plus tard, Terry Gilliam). Dans l'ensemble moins intéressant, tant sur les plans narratif, graphique et de l'animation*, que ses précédents longs métrages ou que la version proposée par Zeman, ce Munchausen semble résolument destiné aux enfants. A noter enfin qu'il s'agit de la dernière production à laquelle ait participé Christian Duvaleix (membre de la troupe des "Branquignols" de Robert Dhéry) qui prête ici sa voix au personnage de Jécoute.
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*surtout comparé au superbe et contemporain Le Roi et l'oiseau de Paul Grimault.

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