lundi 14 mars 2011

Sei to ai no korîda (dans l'arène du vice)


"... Je profite toujours de toi."

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De retour à Tokyo par la route du littoral, Akira aperçoit une jeune femme au sommet d'une falaise. Lorsqu'elle saute dans le vide, il se précipite à sa rencontre mais ne réussit pas à l'empêcher de lâcher prise. Avec son ami Shigéo et l'aide de marins à bord de leur bateau, il tente bientôt de venir à son secours mais ne retrouve que son imperméable. Allongée nue, la jeune femme suicidaire a atteint seule le rivage rocheux. Comptable dans une entreprise, Shizué Kusaka devient la compagne d'Akira. Inquiet de ne pas avoir de réponses à ses appels lors d'un déplacement professionnel à Nagoya, celui-ci demande à Shigéo de le rassurer. Le camarade sans emploi et fauché découvre Shizué le poignet tailladé dans la salle de bain. Après l'avoir sauvée et ranimée, il obtient ses faveurs puis avoue sa trahison à Akira. De son côté, l'employée de bureau Nozomi Egawa est enlevée et retenue captive par un homme croisé peu auparavant dans un aquarium et qui possède un exemplaire de Mobura Japonica.
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A la fois proche et assez dissemblable du décevant Sikijo ryoko: Hong Kong bojo, ce film de Masaru Konuma surprend par son caractère composite qui le rend d'abord un peu déroutant. Il n'existe, a priori, aucun lien formel entre cette histoire un peu ridicule ou absurde de triolisme, le kinbaku pisco-sadique imbriqué et ces épisodes burlesques de pseudo-pervers à la rose* (qui tourne parfois à la parodie avec l'aimable complicité de Yûko Katagiri et Naomi Tani) co-imaginés par Yôzô Tanaka. Le scénario de Sei to ai no korîda trouve cependant une relative unité à travers les thèmes de l'altération psychologique, de la chasse et de l'opportunisme. Etrange mais pas inintéressant.
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*clin d'œil au contemporain Reipu 25-ji: Bôkan ?



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