Cattle Queen of Montana (la reine de la prairie)

"There're renagades indians just like there're renagades whites."

Venus du Texas où ils résidaient jusque-là, J.I. Jones et sa fille Sierra Nevada s'installent avec leur millier de têtes de bovins sur une parcelle du Montana acquise par le vieil homme quelques années auparavant. Mais au cours de la nuit de leur arrivée, des indiens lancent le bétail en direction du campement. 'Pop' Jones est tué, Sierra Nevada est soustraite à la traque des agresseurs par le contremaître Nat Collins pourtant grièvement blessé. Au matin, alors que Natchakoa livre le bétail volé à Tom McCord qui souhaite étendre ainsi son cheptel et la surface de sa propriété, Colorados, de retour chez lui, découvrent les deux rescapés de l'assaut et les emmène dans sa tribu pour les soigner. Le fils du chef de la tribu des Black-Foot, formé à l'université de Washington, souhaite donner une réputation pacifique à son peuple, vision à laquelle s'oppose le fourbe Natchakoa. Lorsqu'il apprend la présence des deux blancs dans le village indien, McCord confie à son nouveau collaborateur Farrell, brièvement rencontré par Sierra Nevada avant l'attaque, la mission de les éliminer.

A partir d'une histoire de Thomas W. Blackburn* adaptée par Robert Blees, collaborateur de Douglas Sirk, et Howard Estabrook (Cimarron), Cattle Queen of Montana offre une assez prévisible double confrontation entre éleveurs blancs et indiens. Le récit apparaît un peu poussif et la direction d'Allan Dwan moins inspirée. A l'exception de l'interprétation, toujours solide mais néanmoins moins variée et intéressante que celle produite pour The Furies, de Barbara Stanwyck, ce film manque de relief, caractéristique d'ailleurs du jeu de ses partenaires, en particulier celui de Ronald Reagan choisi après le refus du rôle par Robert Mitchum.

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*auteur de Raton Pass et scénariste de la future série Cheyenne.