mardi 20 octobre 2009

Kurôzu zero II (crows zero II)


"Tes coups délivrent de la colère. De la colère... Ce n'est pas suffisant."

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Fort du succès commercial rencontré par Kurôzu zero (près de 2,5Mds¥ - 27,4M$ - de recettes au Japon, environ 22M$ à l'étranger), une suite est rapidement mise en chantier, avec une équipe presque identique, par le producteur Mataichiro Yamamoto. Le scénario et la réalisation de Kurôzu zero II restent logiquement en parfaite adéquation avec le premier volet. La prise de pouvoir qu'y opérait le personnage central prend ici une dimension supplémentaire dans le cadre d'un conflit avec un autre lycée.
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Plutôt que de consolider son autorité sur le lycée Suzuran, Genji Takiya est obsédé par une victoire sur Rinda-man. Au même moment, Noboru Kawanishi est libéré de la maison de correction Mozugahama. Attendu et poursuivi par les élèves du lycée Hosen conduits par Toshi Matoba, le meurtrier de leur chef Makio Bito trouve refuge auprès de Tamao Serizawa. Cette protection assumée met alors fin à l'armistice conclu entre les deux établissements. Taiga Narumi décide bientôt d'attaquer leurs adversaires et de faire appel à Tatsuya, le frère de Makio. De son côté, Kawanishi retrouve Ken qu'il croyait mort, abattu par son père.
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La classique tentation de la surenchère n'épargne pas cette sequel. La cohérence narrative est toutefois préservée, tant au niveau de la partie principale du récit que de l'intrigue secondaire, à l'exception notable de l'humour burlesque, bien moins prégnant, et de la place accordée, surtout musicale et vaguement décorative, à Meisa Kuroki. L'impression de mécanique binaire ("la raison du plus fort") semble également plus marquée, peut-être en raison de la durée (près de deux heures et quart) du métrage de cette suite et celle cumulée (environ quatre heures et demi). Le changement de directeur de la photographie a enfin une influence, modérée mais réelle, sur l'impact visuel d'un film dont l'insolente énergie constitue l'un des premiers atouts.

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