mercredi 8 octobre 2008

Nim's Island (l'île de nim)


"Je ne peux pas être le héros de l'histoire de ma vie."

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Adapté du roman éponyme de l'Australienne Wendy Orr, Nim's Island s'adresse avant tout au jeune public, en particulier féminin. Produit par Paula Mazur (Swimming to Cambodia de Jonathan Demme), co-écrit et dirigé par le duo Mark Levin et Jennifer Flackett (qui ont déjà collaboré notamment sur Wimbledon et Little Manhattan), il s'agit d'un pur divertissement bénéficiant d'une réalisation soignée et d'un casting de tête plutôt distingué. Aux côtés de la jeune Abigail Breslin, nommée aux "Oscars" pour son rôle dans Little Miss Sunshine, on trouve en effet, pour la première fois, le couple Jodie Foster et Gerard Butler.
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Après un long tour du monde à la recherche de sa mère, engloutie elle et son bateau par une baleine bleue, Nim, aujourd'hui âgée de onze ans, vit avec son père Jack, biologiste marin, sur une île inconnue du Pacifique Sud. Entourée de ses meilleurs amis, Galiléo le pélican, Freddie l'iguane et Selkie le lion de mer, elle profite pleinement de son environnement préservé lorsqu'elle n'est pas plongée dans l'un des ouvrages relatant les aventures de son héros préféré, Alex Rover. Refusant de partir deux jours avec Jack sur l'atoll de Zander pour y chercher un protozoaire rare, Nim entre par hasard en contact par courriel avec Alex(andra) Rover, la maniaque et agoraphobe auteure des romans tant appréciés par la jeune fille, à la recherche d'informations sur les volcans. Le bateau de Jack est bientôt pris dans une violente tempête et gravement endommagé, l'empêchant de rentrer à temps. Très inquiète, Nim demande donc l'aide de son aventurier favori, provoquant l'angoisse et une crise de conscience de la romancière installée à San Francisco.
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Gros joujou (rentable) d'environ 35M$, Nim's Island ressemble à s'y méprendre à la progéniture (illégitime ?) de Play It Again, Sam, de Romancing the Stone et d'un Finding Nemo inversé. Surfant allègrement sur les thèmes de la confusion réalité-fiction, de la vie à l'état de nature, de l'écologie, du héros malgré soi et du dédoublement de la personnalité, le premier film de Jennifer Flackett et second de Mark Levin atteint son objectif en y mettant les formes. Le rythme est bien mené, la production plutôt léchée (photographie de Stuart Dryburgh, auteur de celle de The Piano, compositions de Patrick Doyle) et interprétation sans réelle surprise à l'impertinente exception de voir à nouveau la belle Jodie Foster refuser de se prendre au sérieux et confirmer ses réels talents comiques. Vos princesses vont adorer !

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