mardi 15 août 2006

Freddie Mercury: Lover of Life, Singer of Songs


"... Life is a celebration."

Freddie Mercury
Si la couronne de Freddie Mercury n'avait pas chu il y a déjà bientôt quinze ans, le fantasque chanteur de Queen aurait eu soixante ans dans quelques jours. Et le cadet de Mick Jagger et de Roger Daltrey continuerait, sans aucun doute, à composer, à se produire sur scène et à nous surprendre. Etonnante trajectoire que celle de cette comète du rock d'origine Parsi, née Farrokh Bulsara sous le signe de la Vierge dans une île de l'Afrique orientale au nom évocateur d'aventures maritimes, Zanzibar. Peut-être y serait-il resté si l'insurrection de 1964 n'avait pas contraint ses parents à quitter cette terre ancestrale, d'ordinaire très paisible, pour venir s'installer dans le glacial Londres, agité par une autre sérieuse révolution, plus pacifique celle-là, conduite de manière antagoniste par les Beatles et les Rolling Stones. Qu'importe, puisque celui que l'on prénomme déjà Freddie depuis ses années de collège à Bombay préférait Aretha Franklin et Jimi Hendrix.
Compositeur inspiré, remarquable chanteur (doté d'un ambitus de trois octaves et demi), Freddie Mercury était surtout un flamboyant artiste de scène, l'un des meilleurs de sa génération. Queen, fondé en 1971 et symbolique de cette décennie particulièrement excessive, lui doit l'essentiel de son extravagance et une grande part de son succès. Dans la lignée du T. Rex de Marc Bolan, de David Bowie ou de Roxy Music réuni la même année par Bryan Ferry et Graham Simpson, le groupe londonien porte à un niveau encore inconnu cet insolite mélange, typiquement britannique, de rock vaudevillesque et d'opéra parodique mâtiné d'ambiguïté sexuelle.
Si sur le plan purement artistique, Queen a probablement atteint son apogée en 1974 avec l'album "A Night at the Opera" (une référence explicite aux Marx Brothers, confirmée par le disque suivant intitulé "A Day at the Races") et son fameux "Bohemian Rhapsody", son public lui sera attaché jusqu'à la fin, en 1991, propulsant au rang de hits planétaires les "Killer Queen", "Somebody to Love", "We Are the Champions", "Don't Stop Me Now", "Crazy Little Thing Called Love" et autres "We Will Rock You" ou "Another One Bites the Dust". Et réservant un accueil favorable aux transformations physiques opérées par sa figure de proue. Il boudera, en revanche, étrangement les enregistrements solo de Freddie Mercury.

Les clips solo :

1. Barcelona
2. The Great Pretender
3. I Was Born To Love You
4. Time
5. How Can I Go On
6. Made In Heaven
7. Living On My Own
8. The Golden Boy
9. In My Defence

Bonus :
. Barcelona (version Live)
. The Great Pretender (version longue)
. Living On My Own (1993 Mix)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire