jeudi 4 mars 2004

Timecop: The Berlin Decision (timecop 2, la décision de berlin)


"Qui meurt et qui vit ?"

Depuis le roman "The Time Machine" de H.G. Wells, paru en 1898, le cinéma et la télévision ont souvent repris l'idée de voyager dans le temps. On peut citer le film de George Pal (1960), lui même précédé et suivi par deux téléfilms, l'un britannique (1949), l'autre américain (1978, déjà avec John Beck), et son remake de 2002, sans oublier les deux séries The Time Tunnel(Us : 1967 qu'il me tarde de revoir, Canada : 2002)*. Le Timecop 2 de Steve Boyum, sequel du film de Peter Hyams mais sans Jean-Claude Van Damme, fonctionne également sur le principe mais plutôt comme prétexte à un film d'action et de combat.

2025. Ryan Chan (Jason Scott Lee), membre de la T.E.C (Time Enforcement Commission), une unité d'élite chargée de contrôler tout déplacement temporel, est envoyé dans l'Allemagne nazi pour empêcher Brandon Miller (Thomas Ian Griffith), d'une organisation antagoniste, la S.H.A. (Society for Historical Authenticity), d'assassiner Hitler. Au cours de l'opération, Ryan est amené à tuer la femme de Miller. Echappé de prison, ce dernier retourne dans le passé pour se venger en éliminer les parents ou ancêtres des membres de l'équipe de Ryan et ceux de Ryan lui-même. Celui-ci se met à sa poursuite, du XIXe siècle à 2002.
Encore un film qui s'inspire de la bande dessinée et de la virtualité des jeux vidéo. Boyum, ancien cascadeur devenu assistant-réalisateur puis metteur en scène, principalement pour la télévision, semble privilégier les ambiances et l'action plutôt que la profondeur du récit, au point que l'histoire en devient parfois presque confuse. Dommage car le thème de changer le futur par une intervention dans le passé aurait pu mériter un traitement** moins exclusivement ludique. Jason Scott Lee n'est, semble-t-il, pas encore sorti de sa biographie de Bruce Lee : mimiques et jeu presque identiques, jusqu'au retrait de chemise pour le combat final. Pour conclure, un film pas déplaisant mais qui "transporte" nettement moins que la machine à remonter le temps.
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*pour être complet, il faudrait ajouter à la liste tous les films de science-fiction qui ont fait du déplacement temporel le cœur de leur intrigue mais sans utiliser de machine dédiée, comme dans Planet of the Apes.
**dans le prolongement de l'esquisse traçée par Fritz Lang dans Man Hunt ou du Minority Report de Spielberg.

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