jeudi 16 octobre 2003

The Pink Panther Strikes Again (quand la panthère rose s'emmêle)


"Bon sang ! Une arme pareille entre les mains d'un Français à la masse !"

 - film - 1874_1
Quatrième film de la série (le troisième, The Return of the Pink Panther n'étant pas dans l'escarcelle de la MGM), douze ans après A Shot in the Dark. The Return... avait renoué avec la Panthère rose, le diamant qui porte son nom et le Phantom alias Sir Charles Litton sous les traits de Christopher Plummer. A la fin de cet épisode, le commissaire Dreyfus devenait fou pour ne pas avoir réussi à tuer Clouseau. C'est lui que nous retrouvons ici, dans sa quête désespérée pour éliminer son ancien collaborateur. Car Dreyfus a été interné et Clouseau a pris son poste. Echappé de l'asile, il va tenter de monter une "grosse opération" qui doit résoudre son problème à jamais.
De la caricature, nous sommes passé à la farce grotesque. Mêlant, dès le générique, les citations cinématographiques, Blake Edwards nous propose un pastiche en forme de récit d'espionnage (James Bond et Dr. No sont explicitement évoqués), mâtiné de fantastique. Malgré les nombreux gags, dont certains sont des reprises de ceux des précédents films de la série (notamment ses combats improvisés avec son serviteur Cato... avec un C !), les multiples immersions (le Clouseau est un animal aquatique !!), le niveau global est décevant, avec sosies du Président Nixon et du Secrétaire d'Etat Kissinger (dont la duplicité est soulignée), coussin péteur digne des "meilleurs" Mel Brooks ou Benny Hill. Peter Sellers, vieilli, est visiblement fatigué, presque gourmé. Son accent feint devient parfois incompréhensible et sa nouvelle manie du déguisement à la limite du pathétique. Il n'y a même pas de personnage féminin consistant à titre de compensation. Et pour couronner le tout, la musique de Mancini est, en dehors du thème du générique, insipide... un comble !

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